Pensez à vos vaccinations
pour vous et vos enfants
Vaccination antitétanique :
à 25 ans, 45 ans 65 ans puis tous les 10 ans.
à 25 ans, 45 ans 65 ans puis tous les 10 ans.
Vaccination anti-grippale:
Vous pouvez être vacciné par votre pharmacien, par des infirmières libérales ou lors de vos consultations médicales.


Vaccination anti-COVID: Il est préférable de prendre RDV avec votre pharmacie de proximité.
Vaccination anti-pneumococcique:
Vaccination anti-pneumococcique:
vous souffrez d'un pathologie chronique telle que diabète, BPCO, Insuffisance cardiaque..., il est recommandé de réaliser ce vaccin pour éviter des infections telles que pneumonies, sinusites...
La Vaccination pour quoi faire ?
Un peu d’immunologie
Le principe de la vaccination est toujours le même : il s’agit de présenter un pathogène (virus, parasite ou bactérie) à notre système immunitaire afin qu’il apprenne à le reconnaître et à fabriquer des anticorps spécifiques qui seront prêts à le neutraliser lorsque nous le rencontrerons dans la vraie vie. En réalité, ce n’est pas le pathogène qui déclenche la réponse immunitaire, mais les protéines qui se trouvent à la surface du virus: les antigènes.
Ces antigènes sont la clé qui permet au virus de pénétrer dans la cellule pour se reproduire et provoquer les symptômes de la maladie.
Les différents vaccins
L’idée du vaccin est d’inoculer le pathogène sous une forme inoffensive. Plusieurs techniques sont possibles l’utilisation du virus entier rendu inoffensif, aux techniques plus récentes comme les vaccins à ADN ou ARN. Selon leur mode de préparation, on distingue plusieurs catégories de vaccins :
-Les vaccins vivants atténués: Les germes perdent leur pouvoir pathogène en conservant leur pouvoir immunogène. Vaccin bactériens (BCG) ou viraux (rougeole oreillons rubéole, poliomyélite orale, fievre jaune, varicelle ou la gastro-entérite). Le plus souvent une seule injection.
-Les vaccins inactivés tués: Bactériens (coqueluche dit à germe entier), ou viraux ( poliomyélite injectable, rage, grippe, hépatite A)
Ils sont complètement inactivés et ne peuvent pas se reproduire. Ils nécessitent des adjuvants pour conserver leur pouvoir immunogène et souvent nécessite plusieurs injections.
-Les vaccins sous unités ou à fractions antigéniques purifiées. Ils ne sont constitués que par une fraction du germe qui induit des anticorps. Bactériens: constitués de protéines, les anatoxines diphtérique ou tétanique ou constitués bien de polyosides, sucres constituant la capsule des bactéries (Haemophilus influenzae b, pneumocoques, méningocoques, Salmonelle)
Viraux: l’antigène est fabriqué par génie génétique puis purifié pour servir de base aux vaccins on parle de vaccin recombinant (hépatite B, papillomavirus)
-Les vaccins à ARN L’idée est de la faire produire directement la protéine de surface du virus par le corps humain pour déclencher la réponse immunitaire. Ce vaccin ne peut pas être source d’infection puisqu’il ne contient pas de virus. L’ARN se dégrade en quelques heures. Ce sont les cellules humaines qui, via cet ARN, vont fabriquer les antigènes, puis le système immunitaire va fabriquer les anticorps contre cet antigène.
Des Adjuvants pour quoi faire?
Quel est le rôle des adjuvants? Des adjuvants sont ajoutés à la fabrication des vaccins inactivés pour augmenter la réponse immunitaire. Ils permettent aussi de réduire la quantité d’antigène par dose, de réduire le nombre de doses nécessaires pour assurer une bonne immunisation. Les vaccins vivants atténués (comme ROR, Fievre jaune, tuberculose...) ne nécessitent pas d’adjuvant.De nombreux vaccins inactivés notamment les vaccins combinés (revaxis, infanrix boostrix etc), les vaccins contre l’hépatite B, les vaccins contre la méningite contiennent des sels d’aluminium. C’est l’adjuvant le plus utilisé dans le monde depuis plus de 90 ans et des centaines de millions de doses injectées